Une image contenant personne, intérieur, chaussures, pieds

Description générée automatiquementJésus et le cordonnier

L’une de mes histoires de Noël préférées est celle d’un vieux cordonnier qui, un soir de réveillon, avait rêvé que Jésus lui rendrait visite le lendemain.1. Le rêve était si réel qu’il était convaincu qu’il se réaliserait.

Alors, le lendemain matin, il se leva, décora sa boutique et s’assit pour L’attendre.

Les heures passèrent et Jésus ne venait pas. Mais un vieil homme entra pour s’abriter du froid hivernal. Pendant qu’ils discutaient, le cordonnier ne put s’empêcher de remarquer les trous dans les chaussures du vieil homme, alors, avant son départ, il prit une paire neuve sur l’étagère et la lui donna.

Mais Jésus ne venait toujours pas. Cependant une femme frappa à la porte et lui expliqua qu’elle n’avait rien mangé de la journée ; elle lui demanda s’il avait quelque chose à lui donner pour sa famille. Le cordonnier lui offrit le repas qu’il s’était préparé. Puis il s’assit à nouveau pour attendre Jésus.

À sa place, il entendit un enfant pleurer devant sa boutique. C’était un petit garçon qui avait perdu ses parents et s’était égaré. On était à une époque où le téléphone n’existait pas encore, alors il enfila son manteau, ferma sa boutique à clé et conduisit l’enfant à son adresse, quelques rues plus loin.

Ce soir-là, le cordonnier réfléchit à sa journée avec un pincement au cœur, car son rêve ne s’était pas réalisé. Oh Jésus, pourquoi n’es-Tu pas venu ?

C’est alors qu’il lui sembla entendre une voix qui disait : « Je suis venu trois fois aujourd’hui. J’étais l’homme qui avait froid aux pieds. J’étais la femme à qui tu as donné à manger. J’étais l’enfant dans la rue. »

Jésus était venu. Et le cordonnier avait pris soin de Lui sans le savoir.

Alors, les justes Lui demanderont : « Mais, Seigneur, quand T’avons-nous vu avoir faim, et T’avons-nous donné à manger ? Ou avoir soif, et T’avons-nous donné à boire ? Ou quand T’avons-nous vu étranger et T’avons-nous accueilli ? Ou nu, et T’avons-nous vêtu ?  Ou malade ou prisonnier, et sommes-nous venus Te rendre visite ? » Et le Roi leur répondra : « Vraiment, Je vous l’assure : chaque fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de Mes frères, c’est à Moi-même que vous l’avez fait. » Matthieu 25.37-40

Je vous souhaite, à vous et aux vôtres, un merveilleux et joyeux Noël !

Cette version a été adaptée du conte de Léon Tolstoï « Là où est l’amour, là est Dieu »                                                                  Ronan Keane